Château Arnoux

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A l'appel d'un collectif, les barrières subjectives sont tombées pour une manifestation sans frontières, solidaire et amicale

Dans le même temps, petit Spagnou, maire de Sisteron, s'est fait copieusement chahuter :

A bas sa minute de silence pour l'escroc Chirac, à bas la stratégie de prestance, à bas la féodalité ! Les maires doivent entendre la colère du peuple et comprendre qu'un simple mécontentement n'est plus de mise. Colère de voir pas loin de 100 écharpes tricolores comme à la parade, alors que moins de 10 d'entre eux ont participé aux manifestations depuis 14 lundis successifs. Où étaient les autres ? Colère ou peur d'une exposition purement électoraliste : à l'image de ce maire par intérim de Laragne-Montéglin, venu pleurnicher sur la fermeture de son centre des impôts alors qu'il s'est copieusement employé à faire taire les gilets jaunes en détruisant leur rond-point de ses propres mains.
Par ailleurs, le fait que le président de la com.com ait reçu M. Castaner 15 jours plus tôt, en toute discrétion (ou presque) ne lui attire pas la sympathie de ceux qui souffrent des violences d'Etat.

Des gilets jaunes ont participé aux actes précédents, précisément pour soutenir le peu de maires mobilisés et pour les remercier. Ce n'est pour être écartés le jour où la com.com se réveille dans un sursaut dont il n'est pas prouvé qu'il perdurera. La charge de la preuve incombe aux maires. Enfin, que l'évènement ait eu lieu en pleine canonisation de Chirac ne fait pas oublier l'outrancière manipulation des médias. En réalité, ce sont les guignols de Canal+ qui étaient honorés.